Ça y est, le titre définitif de mon livre est arrivé il y a une dizaine de jours maintenant. Durant les mois préalables de « flottement », une part de moi avait envie de pousser, d’accélérer, de forcer les choses en adoptant un titre qui me plaisait, mais qui n’était pas une ÉVIDENCE. Ce contexte m’a demandé de lâcher l’idée que la publication aurait lieu fin octobre comme je l’avais initialement prévu – ce « je » qui avait planifié la façon dont les choses devaient se dérouler.
Puis, un matin, au réveil, une fulgurance.
Aller simple pour Bali.
Intérieurement, ça a fait un grand OUI. Plus de doutes, plus d’hésitations. C’est toute la magie des évidences. Ce mot revient d’ailleurs très souvent dans mon livre… Voici un petit extrait du début du livre où je parle justement de l’évidence du départ pour Bali.
« Ce goût de l’évidence m’est familier ; je le reconnaîtrais entre mille. C’est lui qui m’avait déjà poussée à quitter mon emploi. Il y avait eu cette même immédiateté dans ma décision, cette non-possibilité de faire marche arrière. Quand l’évidence est reconnue, le mensonge envers soi-même disparaît. Ce matin de novembre 2019, je reconnais clairement sa fragrance. Il est temps de partir. Je prends alors une décision forte : envoyer mon préavis afin de rompre le bail de ma maison. »
Avant tout, j’aime la simplicité de ce titre. Qu’il contienne le mot « Simple », réjouit mon cœur. Car oui, la vie aime la simplicité. C’est en partie ce que j’ai eu envie de témoigner dans ce récit.
Sylvie