Il témoigne de ce constat qu’on ne peut rien anticiper, rien forcer, rien accélérer… , juste s’offrir une posture d’écoute, de réceptivité la plus accessible dans l’instant. Une de mes clientes me confiait il y a quelques jours que c’était la première fois qu’elle relisait son récit de vie sans que cela n’active un émotionnel lourd. Avec elle, nous avons démarré le travail d’’écriture il y a un an. Je me souviens combien il était difficile pour elle de poser les mots sur un passé extrêmement traumatique. Poser des mots justes et adéquats pour décrire très factuellement les évènements, sans les minimiser, sans les amplifier.
Garder ce fin travail d’équilibriste qui consiste à accueillir ce qui se vit dans le présent en référence à une histoire passée sans tomber dans le drama ni se laisser définir par cette histoire. C’est-à-dire de toujours garder en mémoire que ce n’est pas ce que nous sommes. Dans mes accompagnements, un de mes rôles est d’être le gardien de cette mémoire et de le rappeler autant de fois que nécessaire. C’est aussi d’être un réceptacle bienveillant et non jugeant des mots qui sont déposés.
Là encore, on ne peut rien prévoir. C’est nouveau à chaque fois, chacun avec son chemin, son histoire, ses possibilités, son rythme…
Si cela vous dit de me rejoindre dans cette aventure (que ce soit pour l’écriture de votre livre ou l’accompagnement « Faites la paix avec votre histoire grâce à l’écriture », je me ferai un plaisir de vous guider.
Bel été à vous
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Photo: Denise Jans – Unsplash.com
PS: Dans mes différents ouvrages, je donne des clés pour apprendre à accueillir avec plus de douceur les émotions. Rendez-vous sur mon site: https://sylvieretailleau.com/livres/ ou chez vos libraires préférés.